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La créature du 21 ème sièxe
14 mars 2018

Quand l'assistante devient patiente

Mon assistante devient parfois aussi ma patiente....

Je lui ai donc demandé pour vous chers lecteurs de vous faire part de ses sensations à chaud..

 

Un soir de septembre 2006

 

 

Autour de moi tout est blanc, et la première réflexion que je me fais alors est que je suis morte Que je suis peut être au paradis puisque tout est blanc.

« C’est triste le paradis, y a meme pas de couleurs »

Autour de moi, je vois des formes floues qui s’agitent.

 

 

Une nuit d’octobre 2007, juste avant le jour dédié aux morts.

 

 

Je m’affaire dans la cuisine et le séjour. Le choix s’est porté vers le serre taille en latex violet que nous aimons tous deux, des bas résilles et ces plateformes aux talons vertigineux tant ils me donnent l’impression de devenir, l’espace d’un instant un géant fétish.

Le miroir de la salle de bain me renvoie un sourire. Je suis bien.

Quelques minutes auparavant j’étais encore avec vous dans le lit, au chaud, sous la couette pour un «  deux minutes ».

Je me maquille légèrement. Dans des tons violets brillants et gris pour les paupières, un coup de crayon noir pour faire ressortir mes yeux, et un rouge à lèvres prune.

 

 

Vous arrivez dans le séjour et me demandez de me tenir quelque part afin que vous puissiez me lacer, m’affiner convenablement la taille. Secousses légères. J’apprivoise l’enveloppe de latex qui se resserre, encore et encore.

 

 

Je descends les escaliers comme on descend aux enfers…Pire que sur la pointe des pieds.

Je suis anxieuse. Excitée aussi. Certes je la connais cette pièce blanche pour en avoir suivi des mois durant les différentes étapes ou pour y avoir accueilli lors de l’inauguration N, une patiente avec qui beaucoup d’émotions se sont échangées ce soir là.

 

 

Pour une fois, je m’installe sur la table d’opération. Je n’ai aucun mal à m y hisser tellement je suis haut perchée. Vous me sanglez les jambes dans les repose pieds, les mains dans les accoudoirs. Une ceinture de cuir me prend en plus du corset, la taille.

Ne plus pouvoir partir le cas échéant.

Ne sait on jamais, des fois que. . . j’aie l’envie de tenter un marathon sur mes perches !

 

 

D’assistante personnelle, je deviens patiente. La séance peut commencer.

 

 

Là aussi tout est blanc… Pied de nez à la vie…Ici par choix, par envie…

Pour une petite mort…peut être.

 

 

La lumière est très vive. J’ai du mal à garder les yeux ouverts tant elle est brûlante de blancheur. Dans un coin de la pièce, un radiateur veille au confort de la température.

La pièce résonne. Ambiance étrange. Dans les canalisations …des cliquetis…

Vous avez revêtu la blouse bleue. Seule couleur ici…

Non c’est vrai, il en est une, cette cagoule noire en latex qui trône sur le dessus de l’armoire contenant moultes pinces, seringues, engins diaboliques…

 

 

Pas de musique pour moi. Le silence… enivrant.

 

 

J’aime l’image de vous, mettant vos gants en latex, tirant pour les ajuster. Le bruit. L’odeur. Oui décidément, j’aime beaucoup.

 

 

Vous m’écartez les grandes lèvres en usant d’aiguilles que vous intégrez à la dentelle de mon bas. Des crochets font jonction. Ma chatte alors cachée sous les replis de chairs est exposée en un triangle harmonieux des plus explicite. Je suis allongée…et je me regarde.

Etrange sensation que de se dire «  je peux me voir par le bas »

Au dessus de la table d’opération, vous avez installé un miroir qui bien réglé, permet de voir tous les délices mais aussi tous les sévices fait au corps…

Je ne la trouve pas spécialement belle. Disons plus exactement que ce n’est pas une partie de moi qui me fascine…Ce que j’en vois est fait de plis, d’arrondis et semble visqueux.

 

 

Vous m’écartez encore plus la chatte en y introduisant un spéculum…Le froid m’étreint de l’intérieur, mais finit par se mettre à température ambiante… Vous tournez un écrou…et mon regard peut presque se plonger dans mes entrailles.

Je confirme, je n’aime pas.

 

 

«  c’est normal que ce soit si rose ? »

« oui oui »

 

 

Je me détends. Ma boule au ventre part un peu.

Pas longtemps.

Je vous voir sortir un emballage que je connais bien. Que je déteste d’ailleurs

Mais avoir accepté d’être attachée là-dessus, c’est aussi donner le pouvoir à l’Autre.

Lui permettre de faire ce qu’il a envie

Pr_pa

 

« Autant que je te fasse quelque chose que je n’ai pas l’habitude de faire »

J’ai envie de râler. Je me rappelle de cette fois là, à l’hotel… J’avais froid, vous n’y pouviez rien, mais j’étais morte de froid et je n’ai pas pu , su accepter…J’avais fait une crise.

J’essaie de me détendre…

Vous lubrifiez, préparez vos seringues.
Doucement.
Je suis spectatrice de mon futur ;
Et le pire, c’est que je réussis même à sourire.

 

 

Un cathéter de FOLEY. Serpent insidieux qui doucement se glisse non sans douleur dans mon urètre. De patiente, je me sens d’un coup «  chose à pisser », ou pire «  robinet ».

Ni plus, ni moins.

Très vite l’envie d’uriner se faire sentir.

Ce n’est pas un besoin m’expliquez vous pour la xième fois. . .et je le sais.
C’est une réaction réflexe.

Soit.gonflage

Mais j’ai envie quand même.

Alors vous cherchez ce qu’il m’est déjà arrivé moi-même de tendre à quelque soumise ayant envie d’uriner avant la séance médicale : le récipient en inox.

Vous déclipsez la pince qui empêchait l’urine de couler et libérez le passage.

Un liquide jaunâtre coule. J’aimerai me retenir. Mais je n’y parviens pas.

Je le remplis à moitié.

Enfin quelque chose comme ca.

 

 

Je me sens soulagée, mais l’irritation est toujours là, moins que l’autre fois il est vrai.

Vous vous affairez autour de moi comme un architecte autour de son œuvre.

Finalement, c’est un peu similaire. Vous montez, démontez. Vérifiez,  veillez à la sécurité, à l’hygiène irréprochable.

 

 

«  On fait un peu de baguettes ? ou on passe directement à la fucking machine ? »

 

 

C’est vrai, vous l’aviez réparée, non sans avoir peiné pour trouvé la pièce. Ah cette patiente !!! Je me dis qu’elle a du en abuser un peu de notre fucking machine, mais comme il n y a pas de mal à se faire du bien…sourire…

 

 

«  Un peu de baguettes »

 

 

Je me dis intérieurement «  ouf, il va me retirer la sonde »

Il n en est rien…je comprends très vite qu’elle restera en place.

Mon ventre se noue. C’est tellement désagréable. La moindre vibration crée une gêne assez déconcertante. C’est une douleur sourde et bien fourbe qui s’insinue dans la chair, minute après minute. Vous donnant l’impression de devoir courir aux toilettes alors que vous êtes attachée…

 

 

Je suis tendue. Vous me le faites remarquer sur un ton que je n’aime pas. Que vous n’emploieriez pas pour vos autres patientes… Un ton qui me met encore plus la boule au ventre.

Essayer de m’en détacher, me détendre. . . pour ne pas tout faire tomber à l’eau…

Seule.

 

 

Et les baguettes rentrent, les unes après les autres. Certaines devront êtres ressorties légèrement pour être réenfoncées d’autant plus. Vous jouer au mikado inversé d’un geste que je vous connais bien : fluide. Je me relâche doucement. Trop peut être si j’en juge à l’urine qui sort de partout alors que je suis fourrée de bois. . .

Vous essuyez une première fois. Quelques minutes plus tard une seconde fois.

 

 

50. C’est tout ce que nous aurons réussi à rentrer cette fois là.  L’équivalent en somme d’une grosse bite. Je ne fais pas ma fière. Vous cherchez l’engin magique…cette boule vibrante que vous placez que les baguettes.
Je suis étonnée. Presque toutes les patientes en jouissent…mais j’avoue, là, à cet instant précis, je ne saisis pas pourquoi. Ca ne me fait rien… C’est même tout le contraire de jouissif. J’attends que ca se passe.
Et puis arrive une secousse que je n’ai pas sentie venir. Fulgurante. Difficile de décrire la jouissance pour une fois.

 

 

Plus tard je vous dirai « je sais pas comment le dire, mais elle est pas bonne, c’est juste le corps qui a joui, comme dans un réflexe »

 

 

Vous démontez…une par une.Elles libèrent un peu d’espace dans mon gouffre intérieur avant d être dans une de mes expirations expulsées pour les dernières d’entres elles.

 

 

J’ai la chatte en feu.

Paradoxalement j’ai froid.

 

 

Je me parle.

Dans ma tête je me dis «  oh non, pas maintenant les piercings…ah oui la fucking machine. Pas maintenant non plus, juste envie d’être dans vos bras, me coucher au chaud…comme il y a . . »

 

 

« Les piercings on  les fera demain matin Say, tu es fatiguée »

Soulagement.

 

 

Dans la cuisine, nous faisant une tisane avant de monter se coucher, nous regardons l’heure.

Il est presque 3 heures du matin.

 

 

Dans cette pièce blanche, le temps s’écoule à un temps qui lui est proche….

 

 

Une heure ressentie est en réalité trois heures passées…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
J
une bien excitante historiette:-), ça s'amuse chez ce bon docteur! ça fait tjrs plaisir de faire un tour sur votre blog, cher ami praticien<br /> Amicalement<br /> J Asks
La créature du 21 ème sièxe
  • L'histoire détaillée de la création par le Docteur AR de son oeuvre, robot sexuel du 21 ième siècle.Créature mi-femme, mi-machine issue du monde fétish et BDSM. Elle ne vit que pour lui....
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